BIENNALE / "Le goût du paysage"
4 mn 49, réalisation Antoine de Roux et Arnauld Duboys Fresney, production Double Éléphant, octobre 2018.
À la Biennale du Paysage, nommée Le goût du paysage par son commissaire Alexandre Chemetoff, et réalisée par Arnauld Duboys Fresney et Antoine de Roux à l’École nationale supérieure de Paysage de Versailles, du 3 mai au 13 juillet 2019, sont exposés 25 paysans producteurs d’Île-de-France. Chacun a son stand, avec un reportage photo, des cartes, un film, des textes, des objets. Ils ont été choisis pour qu’ensemble, ils expriment une diversité de production, de taille de domaine, de techniques, de convictions, et fournissent un repas complet : pain, vin, fromages, épices, huile, légumes, fruits, viandes, produits transformés…
Camille et Nicolas Grymonprez sont un jeune couple qui élève des vaches laitières et fabrique des fromages authentiques d’Île-de-France, en particulier des bries et des coulommiers. 100 hectares en agriculture et élevage Bio, à la Ferme Sainte Colombe. Nicolas vient d’une famille d’agriculteurs/éleveurs, et Camille était éducatrice pour des handicapés mentaux.
BIENNALE / "Le goût du paysage"
4 mn 29, réalisation Antoine de Roux et Arnauld Duboys Fresney, production Double Éléphant, novembre 2018.
Elodie et Christophe Oudard sont arboriculteurs et produisent principalement des fruits – pommes, poires, cerises -, aux Vergers de Molien, sur leur exploitation de 32 hectares, avec le père de Christophe. Elodie, elle, vient aussi d’une famille d’agriculteurs et a fait des études de sciences et de protection de la nature. Ils vendent essentiellement en Île-de-France ou dans leur boutique.
BIENNALE / "Le goût du paysage"
4 mn 49, réalisation Antoine de Roux et Arnauld Duboys Fresney, production Double Éléphant, décembre 2018.
Hervé Courtois est céréalier, mais surtout éleveur de cochons. Sur 74 hectares, il cultive en raisonné son blé, ses betteraves, son colza, avec lesquels il nourrit ses animaux. La paille leur sert de litière. Et leur fumier sert d’amendement dans les champs. Il fait aussi transformer sa production en terrines ou charcuterie pour de la vente en local.